Stéphane Barillon d'Aix-en-Provence
Modérateur : orni
Stéphane Barillon d'Aix-en-Provence
Site web: https://guitares-barrillon.fr/
Depuis quand travailles-tu dans la lutherie?
Je suis dans la lutherie depuis 1996. J'ai fait une école aux Etats-Unis, la Roberto-Venn School of Luthiery à Phoenix en Arizona et après avoir essayé de travailler pour des luthiers, comme personne n'embauchait, je me suis installé. J'ai commencé dans le garage de mes parents, et après j'ai eu la chance de construire ma maison donc j'y ai fait mon atelier.
Je fais 70% d'électriques, 20% de basses et 10% d'acoustiques.
Comment s'est fait le déclic pour venir à la lutherie?
Je suis batteur à la base mais j'aime bien l'objet guitare et par défi, avec un copain qui est bassiste, on s'est dit qu'on allait réaliser une basse et une guitare. On a galéré un an à embêter tous les luthiers de la terre pour avoir des plans, du bois, des idées et sorti de ça je suis parti à l'armée, dans la fanfare ou j'ai connu le luthier Pieric Brua de Montpellier qui m'a recommandé la Roberto-Venn School.
Est-ce qu'il y a une réalisation dont tu es particulièrement fier?
Un peu toutes... Il y a notamment cette type PRS, table sculptée en érable, dos acajou. C'est un modèle que je fais régulièrement. Avec un chevalet particulièrement massif pour un maximum de dynamique et de sustain. C'est du laiton, c'est plutôt lourd. Je travaille par séries de 4-5 instruments, ce qui me permet de faire des prix "abordables", une guitare comme celle-ci est dans les 2000 Euros, qui correspond à une moyenne gamme chez Gibson. Je le décline en différentes versions, évidé, plein. J'ai des bois plus rares: De l'acajou pommelé, du palissandre de Rio, des tables en koa.
C'est en train de disparaître, le koa?
Le koa vient essentiellement d'Hawaii qui est une île toute petite, donc les arbres sont rares et pour que ça ne disparaisse pas, justement, ils ont fait des quotas et c'est très réglementé actuellement. C'est pourquoi le prix d'une guitare en koa est nettement supérieur à une guitare en érable ondé, qui vient de cultures que l'on gère. Ils le gèrent à Hawaii mais comme il y a déjà toutes les grosse compagnies, Martin, Taylor, etc, il faut se battre pour avoir du beau bois.
As-tu des projets futurs?
Je suis en train de travailler sur un modèle de guitare jazz, mais on va dire assez novateur. Je fais des jazz traditionnelles, comme cette ES-330, mais là je me suis mis dans l'idée de partir de zéro. Ne pas réfléchir à ce qui avait été fait avant et de me lancer dans quelque chose de tout nouveau. Courant février-mars on pourra voir quelque chose de pas mal, je pense.
Depuis quand travailles-tu dans la lutherie?
Je suis dans la lutherie depuis 1996. J'ai fait une école aux Etats-Unis, la Roberto-Venn School of Luthiery à Phoenix en Arizona et après avoir essayé de travailler pour des luthiers, comme personne n'embauchait, je me suis installé. J'ai commencé dans le garage de mes parents, et après j'ai eu la chance de construire ma maison donc j'y ai fait mon atelier.
Je fais 70% d'électriques, 20% de basses et 10% d'acoustiques.
Comment s'est fait le déclic pour venir à la lutherie?
Je suis batteur à la base mais j'aime bien l'objet guitare et par défi, avec un copain qui est bassiste, on s'est dit qu'on allait réaliser une basse et une guitare. On a galéré un an à embêter tous les luthiers de la terre pour avoir des plans, du bois, des idées et sorti de ça je suis parti à l'armée, dans la fanfare ou j'ai connu le luthier Pieric Brua de Montpellier qui m'a recommandé la Roberto-Venn School.
Est-ce qu'il y a une réalisation dont tu es particulièrement fier?
Un peu toutes... Il y a notamment cette type PRS, table sculptée en érable, dos acajou. C'est un modèle que je fais régulièrement. Avec un chevalet particulièrement massif pour un maximum de dynamique et de sustain. C'est du laiton, c'est plutôt lourd. Je travaille par séries de 4-5 instruments, ce qui me permet de faire des prix "abordables", une guitare comme celle-ci est dans les 2000 Euros, qui correspond à une moyenne gamme chez Gibson. Je le décline en différentes versions, évidé, plein. J'ai des bois plus rares: De l'acajou pommelé, du palissandre de Rio, des tables en koa.
C'est en train de disparaître, le koa?
Le koa vient essentiellement d'Hawaii qui est une île toute petite, donc les arbres sont rares et pour que ça ne disparaisse pas, justement, ils ont fait des quotas et c'est très réglementé actuellement. C'est pourquoi le prix d'une guitare en koa est nettement supérieur à une guitare en érable ondé, qui vient de cultures que l'on gère. Ils le gèrent à Hawaii mais comme il y a déjà toutes les grosse compagnies, Martin, Taylor, etc, il faut se battre pour avoir du beau bois.
As-tu des projets futurs?
Je suis en train de travailler sur un modèle de guitare jazz, mais on va dire assez novateur. Je fais des jazz traditionnelles, comme cette ES-330, mais là je me suis mis dans l'idée de partir de zéro. Ne pas réfléchir à ce qui avait été fait avant et de me lancer dans quelque chose de tout nouveau. Courant février-mars on pourra voir quelque chose de pas mal, je pense.